ÉCHANGE ENTRE LES REPRÉSENTANTS DE COMITÉS DE LA PAIX EUROPÉENS EXISTANTS ET CEUX, COMME L’ASSEMBLÉE DE FRANCE, QUI RÉFLÉCHISSENT À L’OPPORTUNITÉ D’EN INSTAURER UN

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Les participants des Comités existants ont partagé leur expérience.

  • Irlande: le Comité de la Paix des responsable devant l’Assemblée annuelle avec le facteur additionnel que l’Assemblée couvre deux pays dans deux contextes différents. Ils cherchent à impliquer plus de jeunes dans leurs activités. En plus, il y a un Comité de la Paix du culte de Dublin, qui organise quelques événements chaque année.
  • L’Assemblée de Belgique/Luxembourg : Il est difficile d’impliquer les Amis car le QCEA (Conseil quaker pour les affaires européennes) se trouve dans le même immeuble. Il y a un certain soutien aussi pour Stop Fuelling War et les activités PAV. Ils donnent un soutien logistique aux réfugiés qui vivent dans le parc (en face de la Quaker House).
  • Le NFPB – le Conseil pour la Paix des Amis du Nord – est une organisation représentative qui couvre la Grande Bretagne du Nord. Il organise des ateliers et réunions and encourage les Amis de partager leurs expériences. Les activités sont concentrées sur les armes nucléaires et les sous-marins qui sont stockés et maintenus en Ecosse et le nord-ouest de l’Angleterre. Autres sujets : une réorientation de la sécurité, l’islamophobie, et la guerre anti-terroriste
  • L’Assemblée allemande : son Comité de la Paix a récemment été réactivé, avec la nomination de Gordon et un autre Ami, qui ont par la suite coopté deux allemandes pour travailler avec eux. En 2018 plus de 30 Amis et amis des Amis, y compris des membres du comité de la Paix, ont participé aux journées quakers d’action, à la base militaire de Büchel, qui se trouve dans le district Eiffel où sont stockés 20 bombes nucléaires et les avions Tornado qui partent en vols de reconnaissance régulièrement. Les Amis sont bien désireux de participer à ces manifestations sur la paix, mais moins enclins pour faire partie du Comité.  Ils travaillent également sur les ventes d’armes, y compris la foire d’armements d’Eurosatory.

La situation en France :

  • L’assemblée de France avait un Comité de la Paix mais qui a cessé d’exister il y a plus de 10 ans. Les Amis ont toujours soutenu ce travail, mais n’étaient pas d’accord pour participer aux travaux du Comité. L’Assemblée a décidé qu’elle voudrait redémarrer le Comité et a envoyé un questionnaire aux Amis en France – les groupe locaux et les Amis isolés.
  • Des années 1920s jusqu’aux années 1960, le CQI – Centre quaker international – à Paris, a connu une période d’activités intenses.  Il a été fondé par les Quakers britanniques et américains (AFSC) ; ces organisations se sont retirées, respectivement, en 1962 et 1976.
  • Comme dans d’autres pays, il règne le sentiment qu’il y a déjà beaucoup d’activités quakers en faveur de la paix.  Le Centre quaker international a décidé de faire une contribution modeste pendant trois ans pour soutenir l’entreprise lancée par les Amis norvégiens, suédois, allemands et néerlandais visant à financer une Initiative de croissance pour le PAV.
  • Quelques questions qui semblent importantes pour les Amis français sont, entre autres :  les formes de l’esclavage moderne, la migration et les demandeurs d’asile.
  • Dale et Michael ont raconté qu’ils aimeraient entendre des suggestions des autres sur comment aller de l’avant. Et en particulier leurs idées sur les 3 points suivants :
  1. Des propositions sur comment coordonner les activités des Amis en France, dispersés
  2. Devrait-on se focaliser plus sur les questions nationales ou internationales ?
  3. Comment coordonner le travail des Comités de la Paix à travers l’Europe

Réactions aux 3 questions :

  • On a expliqué que les Amis sont peu nombreux et disperse à travers l’Ecosse mais où il y a une culture d’hospitalité réciproque.
  • Aujourd’hui nous avons accès à beaucoup d’informations on-line, des rapports etc. qui par le passé n’étaient pas disponibles.  En en tenant compte, les Comités de la Paix pourraient fonctionner différemment.
  • L’indépendance du NFPB et sa structure hors-BYM se traduit par une manière différente de travailler (des activités liées à QPSW dont le siège est à Friends House Londres)
  • Dans la République d’Irlande, il y a une focalisation de leurs activités liées à la violence due à la drogue. Bien que similaires en Irlande du Nord, ces questions prennent tout de suite un angle politique. Il est donc important de situer le contexte local du travail.
  • Les jeunes Amis arrivent-ils mieux à partager l’info grâce aux réseaux sociaux ? Comment les autres Amis peuvent -t-ils apprendre de cette expérience ? Comment intégrer les jeunes dans le travail des Comités de la Paix ?
  • Il vaut mieux qu’un Comité se concentre sur 1 ou 2 sujets que d’essayer de tout couvrir.
  • Il est important d’associer un grand nombre d’Amis dans les activités. Mais comment faire ?
  • Où elles existent, il est préférable de travailler au côté des Comités quakers de service.
  • Cet appel a réussi à unir un groupe de gens comme nous avec le but de briser le sentiment d’isolation que l’on ressent parfois.

Suites à donner :

  • Tout le monde envoie à Michael leurs détails de contacte, site web, Facebook, Twitter etc.
  • Nous sommes convenus de tenir des réunions régulières par Skype/Zoom. Michael va proposer une fréquence.
  • On pourrait définir un thème ou sujet pour chaque rencontre de ce type.
  • Il serait utile de réfléchir si on veut élargir la participation de ces appels.  Y a-t-il d’autres qu’on voudrait inviter ?

En outre on a décidé de faire meilleur usage du Forum EMES; avec des réunions plus fréquentes, cela devrait être plus facile. Michael va créer un espace sur le Forum pour des partages plus informelles.   Présents:

Dale Andrew, Assemblée de France
Philip Austin, Northern Friends Peace Board,
Michael Eccles, EMES
Sharon Gustafsson, Assemblée de Suède
Karen King, Assemblée de Belgique/Luxembourg; Stop Fuelling War
Sean McCrum, Assemblée d’Irlande,
Gordon Matthews, Assemblée allemande
Michael O’Connor, Assemblée de France